Les Masques feuillus

Quand la commissaire Gerrie Landen débarque à Nivelles, elle ne se doute pas de ce qui l’attend. À peine entrée dans ses fonctions, des faits troublants se succèdent : un vol dans la Collégiale, une voiture incendiée, une chapelle vandalisée et la disparition de quatre prêtres. Très vite,
Gerrie se retrouve confrontée au silence complice d’une population attachée à ses traditions, sans compter le machisme d’un collègue et les faux-semblants d’un érudit
local. En pleine campagne électorale, les pistes se multiplient… Tout cela aurait-il un lien avec les préparatifs de la 750e procession de sainte Gertrude ?

Du revers de ses fines phalanges aux ongles manucurés et recouverts d'un vernis translucide, Gerrie caressa le plateau mélaminé au placage de chêne clair, vissé sur une structure métallique aux pieds cylindriques de couleur noire. Elle se dit que son nouveau bureau adopterait cette ligne esthétique. La fonctionnaire de Police appréciait à juste titre ce qui constituait un privilège dans une société qui désinvestissait tant dans l'infrastructure des services rendus au citoyen. La presse relayait si souvent les rouspétances bien compréhensibles de juges sans greffiers, équipés d'ordinateurs ou programmes obsolètes, d'imprimantes en panne juchées depuis des éons au sommet d'armoires encombrées dans un décorum de tapisseries défraîchies, cadres de fenêtres vermoulus et plâtres déliquescents régulièrement arrosés par les eaux de toits percés de toute part. À Nivelles, ce n'était plus le cas depuis le 8 décembre 2011, date à laquelle un nouveau commissariat avait été inauguré par les huiles locales.

Les Masques feuillus

Roman policier

 

Format poche

450 pages

ISBN 978-2-930988-29-0

12 €

 

Broché

610 pages

ISBN 978-2-930988-03-0

24,90€

 

Couverture : Ania Tomicka